La Dernière Fée (1823), roman de jeunesse écrit sous le pseudonyme d’Horace de Saint-Aubin, espèce de faux conte merveilleux, connaît deux versions : dans la première, le mariage d’Abel et de la duchesse de Sommerset est heureux ; dans la seconde, leur union s’avère fatale et fait sombrer le héros dans la folie. Le Contrat de mariage (1835), sorte de tragicomédie romantico-juridique, dévoile l’importance de l’acte notarial qui scelle l’union de deux familles pour le bonheur ou le malheur des deux époux. Les Petites Misères de la vie conjugale (1845), satire analytique du mariage illustrée avec talent par Bertall, prouvent par l’exemple que la tranquillité de deux époux est menacée à tout instant. Maxime Perret est le directeur des Éditions Perret. Spécialiste de Balzac, il est l’auteur d’une thèse publiée aux Presses de la Sorbonne nouvelle : Balzac et le XVIIe siècle : mémoire et création littéraire. Il publie au sein de sa maison d’édition de nombreux textes balzaciens (voir : www.editions-perret.com). |