Les attentats instillent au sein
des populations un sentiment de peur et de confusion. A fortiori quand il
s’agit d’attentats de masses, occasionnant clairement un climat d’insécurité
collective. Soudain la vie sociale se bouleverse, la solidarité entre individus
s’intensifie sous l’action d’une émotion qui, comme l’écrit Durkheim, est «
celle de tout le monde sans être celle de personne en particulier » (Durkheim,
1986, p. 71).
Un état de
choc peut être constaté au sein des populations. Des formes de traumatismes
apparaitre voire s’installer et se compliquer chez certaines personnes en
particulier celles qui ont été exposées directement à l’évènement traumatique.
Celles-ci requiert le statut de victime.
La résilience
collective se fait grâce à la solidarité collective quant à la résilience
individuelle des victimes, elle dépend du degré d’exposition, de la gravité du
traumatisme induit par l’attentat et de la qualité des dispositifs publics
pensés par les Etats et exécutés par les professionnels chargés de
l’accompagnement des victimes en l’occurrence en Europe ou plusieurs attentats
ont été commis.
Après les procès
de Paris, Nice, Barcelone, Bruxelles et à quelques mois du procès de l’attentat
de Strasbourg, quels ont été les défis relevés par les Etats européens dans la
prise en charge des victimes ?
Quels ont été les
dispositifs déployés et quels sont les retours d’expériences des professionnels
et quels sont les témoignages des pour améliorer ces dispositifs de crises?
Des
interrogations auxquelles experts européens et victimes tenterons de répondre à
travers des regards croisés lors de cette journée.